Au cours de ces formations je peux aborder les aspects suivants :
- Botanique, bien sûr : quelles plantes peuvent être utiles pour faire de la musique. Leur caractéristiques, les histoires qui eur sont associées
- Techniques de fabrication des différents instruments.
- Apprentissage individuel de l’utilisation de ces instruments
- Apprentissage du jeu collectif (comment faire jouer ensemble les groupes qu’on encadre une fois qu’ils ont fabriqué les instruments)
- Prolongement vers le montage de petits spectacles utilisant tout ça…
La question est de savoir quel est le dosage que l’on injecte de chaque composante. Potentiellement, on peut passer 1 heure ou 3 jours sur chaque aspect. Il faut donc choisir une « entrée » :
On peut par exemple aborder les 5 étapes, mais sur juste une plante ou une famille de plantes. Travailler sur « l’herbe » pourra se faire en 2 heures, de manière vraiment déjà pas mal complète. Travailler sur « la cardère », par exemple, pourra prendre 1 journée complète car c’est une plante qui permet plein de trucs différents et est entourée de plein d’histoires et d’informations intéressantes…
On peut au contraire ne travailler qu’une seule étape (la fabrication) mais voir tout ce qu’on peut faire avec les plantes qu’on trouve dans un lieu précis. Dans certains lieux riches, ça peut durer 3 jours !
On peut décider de fabriquer juste un ou deux instruments simples, puis passer beaucoup de temps à faire de la mise en place d’ambiances sonores ou musicales.
On peut décider que l’on choisira l’entrée « oiseaux », alors on fabriquera tous les instruments qui permettent d’imiter des chants… et on pourra faire des essais d’appels avec…
On peut choisir l’entrée « conte et musique de plantes » : partir d’un ou plusieurs contes parlant de quelques plantes, utiliser ces plantes pour créer des ambiances, et monter un petit spectacle…
Comme tu vois, la musique verte peut donc être un objectif (faire de la musique) ou un moyen (pour approcher le monde végétal, les oiseaux, le conte, etc…), ou les deux à la fois.
Sur tous ces sujets, en plus d’apprendre à faire soi-même il faut bien sûr réfléchir en parallèle à la manière dont on accompagnera les groupes, bref, l’entrée plus pédagogique…
Attention, je ne maîtrise pas à fond tout ça. Je suis assez bien au point en fabrication et en technique de jeu individuelle et collective. Pour le reste, j’ai des débuts d’expériences que j’enrichis au fur et à mesure des rencontres, mais quand ces sujets que je maitrise un peu moins doivent être abordés de manière vraiment approfondie, on travaille à deux avec ma femme, qui est ethnobotaniste et conteuse, et là ça peut prendre encore une autre dimension.
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